« Devant eux s’étendait un pays à la mesure humaine, vaste sans immensité, façonné et souple, et, près de sa rivière, Metz, toute plate au ras de la plaine, et que spiritualise le vaisseau de sa haute cathédrale. L’ancienne charpente de bois faite en 1468 après l'incendie et la couverture en ardoise sont remplacées entre 1880 et 1882 par des fermes métalliques à « la Polonceau », avec une couverture de plaques de cuivre. Le chemin se termine avec l’arbre fleuri, symbole de l’initié, qui par la connaissance et le respect des lois divines, a permis à l’Arbre de Vie de ressusciter en lui. Dans la deuxième moitié du XIIIe siècle, les bases des deux tours harmoniques de la cathédrale, à double fenestrage, sont achevées. Les 800 ans de la cathédrale de Metz Avec ses 6.500 m2 de vitraux, elle est l’une des cathédrales les plus lumineuses du monde, la première du podium en France. La cathédrale de Metz figure dans l’œuvre de peintres comme Auguste Migette[81] ou Monsù Desiderio. Afficher les prochaines messes de Cathédrale Saint Etienne; On peut aujourd'hui le voir représenté dans la crypte de la cathédrale de Metz. Hannes de Ranconval le remplaça de 1478 à 1481 par une flèche de style gothique flamboyant. Les Études campanaires mosellanes du chanoine Bour signalent huit refontes, nécessitées par des fêlures successives. Le 9 septembre 869, Charles II le Chauve y est couronné roi de Lotharingie par l’archevêque Hincmar de Reims[13],[14]. Au début du Ve siècle, saint Étienne est populaire et se voit célébré dans tout l’empire. Il l'appelait spirituellement la lanterne du Bon Dieu[1]. La cathédrale était auparavant située hors des remparts de la ville, près des arènes. Des vitraux gothiques, mais aussi de nombreux vitraux contemporains signés Chagall ou d’autres . D'autres représentations figurent sur la cathédrale et l'une d'entre elles trône fièrement au sommet d'un des clochetons. QUI MORUT LE JOR DE LA NOSTRE DAME Vers 784, Paul Diacre, moine bénédictin de Lombardie qui séjourna à la cour de Charlemagne et à Metz, écrivit une Histoire des évêques de Metz selon laquelle Pépin le Bref aida financièrement l’évêque Chrodegang (742-766) à réaliser des travaux dans le sanctuaire (ciborium, chancel, presbyterium, déambulatoire). Il avait été caché et abîmé au moment de la construction des arcades construites à partir de 1754 sur la place d'Armes suivant les plans de Jacques-François Blondel. Il faut attendre la fin du XVe siècle pour que la construction de la cathédrale reprenne. Un contrat est passé en 1381, entre le Chapitre et le maître-verrier Hermann de Münster, pour la réalisation du grand « O », la rose occidentale. Si vous êtes intéressé, merci de nous Plusieurs manuscrits exceptionnels sont également issus du trésor : le sacramentaire de Drogon, la bible de Charles le Chauve[74], le Psautier de Charles le Chauve[75] ainsi que divers évangéliaires précieux[76], dont les Évangiles de Metz[77], les Évangiles de Drogon[78], les Évangiles du Cardinal de Lorraine[79]. Elle y est accrochée à une voute attendant un infortuné visiteur pour lui tomber dessus. La lanterne du Bon Dieu. Robert Renard, aidé par l’inspecteur des Monuments historiques Jacques Dupont, peut imposer à la cathédrale de Metz Jacques Villon à la chapelle du Saint-Sacrement, située sur le côté sud de la nef (1956-1957). La cathédrale Saint-Étienne. », « Cette œuvre fut achevée par Theobald de Lixheim, verrier, en l’an du Seigneur 1504. Cette rue doit son nom au Graoully, qui a effrayé des générations d'enfants. En 1356, l’empereur Charles IV venu à Metz pour promulguer la bulle d’or est reçu dans la cathédrale de Metz[21]. La démolition des vestiges ottoniens se poursuit par le chœur, ses deux tours romanes, et en 1508 par le bras sud du transept. Le nouveau portail emprunte à l'école champenoise, notamment par l'usage de voussures appareillées. Achevée à l'aube du XIV e siècle, la nef de la cathédrale Saint-Étienne de Metz est, avec une hauteur sous voûte de 42 mètres, l'une des cathédrales de France les plus élevées. Son médaillon central figure le Couronnement, des anges aux mains jointes, portant couronnes ou encensoirs occupent les six médaillons du pourtour. Par une étrange coïncidence, il a rapporté le spécimen d’artifice à l’origine du brasier de Saint-Etienne en 1 877. Les fondations sont creusées, d’après la chronique, à une profondeur dépassant le niveau de la rivière. La crypte abrite le tombeau du duc Jean, une mise au tombeau Renaissance et les éléments du jubé du XIIIème siècle. Au milieu du XIIIe siècle, la reconstruction de Notre-Dame-la-Ronde est entreprise en conservant, semble-t-il, les piliers ronds de celle-ci, alignés sur l’ancienne nef ottonienne. A l’intersection des trois axes Orléans / Lyon par Clermont-Ferrand Troyes / Poitiers et Beaune / Tours Lors de l'abattement du mur séparateur des "deux églises" en 1380 et la mise à niveau du sol de la cathédrale, le portail de la Vierge est percé vers le sud mais de façon oblique par rapport au bâtiment, la façade occidentale ne disposera d'un portique qu'à partir de 1764 (ensemble classique de Blondel). À cette époque fut détruite la cloison qui séparait encore la nef de Saint-Étienne de celle de Notre-Dame. La première pierre du nouveau portail est posée en 1900. La cathédrale fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 16 février 1930[2]. Le tombeau du cardinal de Givry (mort en 1612) représente celui-ci en prière sur son prie-Dieu. À partir de là, il partage son temps entre Metz et la cour, à Paris et Versailles. À la suite du concile de Thionville présidé par son demi-frère l’archevêque Drogon de Metz, Louis le Débonnaire est rétabli comme empereur. Pour préparer son projet, Paul Tornow fait deux voyages en France avec Auguste Dujardin, en 1891 et 1895, pour visiter des églises et cathédrales gothiques[46]. Comme nous l’apprend un passage de l’Histoire des Francs de Grégoire de Tours[8], rédigée vers 576, un sanctuaire dédié à Étienne (Oratorium beati Stephani) qui se trouvait à l’emplacement actuel de la cathédrale, fut le seul monument épargné par les Huns lors du sac de la cité le samedi saint 7 avril 451[9]. Seule la constitution de la façade nous est inconnue, la présence d'une tour-porche est envisagée toutefois en vue de sa popularité dans les édifices ottoniens[17],[18]. Reconstruit dans un style gothique au début du XVIe siècle, le chevet devant comprendre un déambulatoire ne permettait la réalisation d'un chevet lorrain. Au-dessus du grand portail de la façade se déploie la grande verrière occidentale (350 m2). ». Peut-être à l’occasion de sa prêtrise, qui a lieu la même année, à Metz ; cela ne serait pas le premier selon sa. Le dernier projet porte la date du 15 juin 1895. La cathédrale de Metz. Entretemps, de 1440 à 1443, l'évêque Conrad Bayer de Boppart a fait reconstruire la chapelle d’Adhémar de Monteil, dite chapelle des évêques, par Jean de Commercy. ». La nouvelle toiture, surélevée de 4,5 m modifie sensiblement la volumétrie extérieure de la cathédrale, réduisant l’effet d’élancement des tours. Un vitrail de Marc Chagall de 1963 représentant Ève a été brisé par un ou plusieurs cambrioleurs dans la nuit du 10 août 2008[68]. Clotaire II a confié en 623 l'Austrasie à son fils Dagobert aidé par Arnoul de Metz, évêque de Metz depuis 613. La tour de Mutte[48] qui servit de beffroi municipal[49] s’élève à quatre-vingt-huit mètres de hauteur, le sommet de la flèche atteignant 93 m. Jusqu’à la fin du XIVe siècle, à Metz, c’est la cloche de Saint-Eucaire qui servait de cloche municipale. Il est terminé en 1897. Des arrière-pensées politiques ont pu jouer dans la décision de supprimer l'enveloppe « française » de Blondel pour une refonte néogothique des pourtours de la cathédrale[38]. La tradition attribue à Dagobert la construction de la chapelle Sainte-Marie, devenue collégiale en 1130 avec cinq chanoines et chapelle de l'évêque, appelée Notre-Dame-la-Ronde en 1207 après sa reconstruction suivant un plan centré, puis reconstruite vers 1260 en prolongement de la nef de la cathédrale, devenue l'extrémité ouest de la cathédrale en 1380 après la démolition du mur de séparation entre la cathédrale et la collégiale[10] remplacé par une grille en 1381 qui n'a été démontée qu'en 1728 après la dissolution du chapitre de l'église collégiale[11]. Ces vestiges présentent une abside orientée semblant correspondre à un sanctuaire d’époque mérovingienne. La surélévation s’accompagna de la création, entre 1883 et 1886, de pignons ornés sur les façades nord, sud, et ouest[36]. Orgue de la Cathédrale de Metz 1845 - Archives nationales (France). Il se compose d'un autel, d'une crédence, d'une croix, d'un ambon, d'un pupitre de chantre, de fauteuils pour les célébrants et de chandeliers. Un mois avant l’incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris, un monsieur a frappé à la porte de la cathédrale de Metz. Le troisième orgue est quant à lui dissimulé au fond du chœur, il est visible par derrière depuis le déambulatoire. De cette première campagne de construction datent les parties basses des murs de la nef et les bases des supports d’arcades[20]. Les 6500m2 de verrières valent à la cathédrale Saint-Etienne le surnom de « Lanterne du Bon Dieu ». En juillet 1478, le clocher de bois est détruit et la construction d’une tour de pierre est entreprise, ce travail est confié à Hannès de Ranconvaulx qui achèvera sa construction en octobre 1481[15]. Mais étant donné que le portail de la Vierge fut une reconstruction, voire une construction partielle sous l'occupation allemande à la fin du, Premières campagnes de construction (1237-1380), Seconde campagne de construction (1440-1552), Berceau du talent littéraire de Bossuet et autres événements, Le portail néoclassique de Blondel (1764). Depuis le XIXe siècle, elle a permis la restauration du portail de la Vierge, la construction du grand portail, l’installation du chauffage central et d’un éclairage électrique, l’acquisition des stalles de la crypte et du grand chœur, la restauration de l’orgue suspendu et la remise en état de la grande sacristie. Ainsi s’explique l’orientation inhabituelle nord-est/sud-ouest de la cathédrale. L'œuvre chagallienne est à la recherche d'une langue "judéo-universelle " accessible à un regard non initié, elle recèle toujours un langage crypté[67]. Fait a priori unique au monde, la nef principale (42 m) est trois fois plus haute que les nefs collatérales (14 m), lui conférant ainsi une exceptionnelle élévation. Il dépend, en effet, des dons des fidèles, des ventes d’indulgences, des prébendes vacantes du Chapitre, ou des largesses de l’évêque. L’essor du culte du premier martyr Étienne en Occident suit l’invention de reliques du saint à Jérusalem (415). Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Quelques architectes en chef des Monuments historiques, auxquels incombait la charge de remplacer par des verrières neuves les œuvres détruites pendant la guerre, comprirent les possibilités offertes par la peinture-vitrail. La reconstruction de la basilique ottonienne débuta moins de deux siècles après son achèvement. La cathédrale est très présente dans le roman écrit par Maurice Barrès en 1909, Colette Baudoche. DE MÜNSTERE AN WAILTEFALLE Le 26 novembre 1874, Paul Otto Karl Tornow, architecte protestant, né à Zielenzig, dans le Brandebourg, prend la direction du chantier de la cathédrale de Metz[33]. C’est encore à Metz, sans qu’on puisse dire avec certitude qu’il fut prononcé au sein de la cathédrale, qu’il donne, le 17 décembre 1655, sa première oraison funèbre pour Yolande de Monterby, abbesse du Petit Clairvaux à Metz[25]. La seconde campagne de construction s’ouvre réellement en 1486, avec la démolition du bras nord du transept, reconstruit aussitôt dans le même style et avec la même élévation que la nef. De 1908 à 1919, l'intérieur de la cathédrale est restauré et meublé par Wilhelm Schmitz. Ce projet est à la fois une œuvre de la maturité et une expérience inédite[29] pour Jacques-François Blondel que le XXe siècle retiendra comme théoricien et rénovateur de l’enseignement architectural. La cathédrale, dédiée à Saint-Étienne, de style gothique rayonnant (XIII e siècle) et flamboyant (XV e siècle), fut à de maintes reprises et jusqu'au XX e siècle remanié. D'abord il met en évidence la perspective de la lance que porte le soldat et qui traverse le côté du Christ. Dimanche, messe 8h00, grand-messe 10h00, messe 11h30, Du lundi au samedi à 9h45 (après l’office), Rencontre avec un prêtre : du mardi au samedi de 16h00 à 17h00. L’autre église (ancienne basilique ottonienne et antérieure à Notre-Dame-la-Ronde), comprenait le reste de la surface de la cathédrale, son chœur et son transept avait été conservé jusqu’en 1440, sa nef avait été détruite au début de la construction de la cathédrale au XIIIe siècle. Les grandes baies, notamment le fenestrage de la façade occidentale, encore occultées par des ais de bois, furent vitrées. La Mutte ne sonnait qu’en cas d’attaques ennemies, d’incendies, de très grandes fêtes. Le plan de la basilique Saint-Vincent voisine, de style gothique, semble par ailleurs calqué sur celui de cette cathédrale primitive, malgré la différence entre leurs styles. La tour du Chapitre, située sur la façade nord à l’opposé de la tour de la Mutte, s’élève à soixante-neuf mètres juste au-dessus du portail de Saint-Étienne. Sur la face nord du croisillon nord du transept, la verrière de Théobald de Lixheim (baie 15) offerte par l'évêque Henri de Lorraine est datée de 1504. Rafael-Florian Helfenstein, « Paul Tornow et le portail principal de la cathédrale de Metz (1874-1904) ». L'architecte Tornow a fait en décembre 1896 une proposition pour réutiliser le portail de Blondel comme portail du marché couvert qui avait été installé 1831 dans les bâtiments de l'évêché qui n'avaient pas été terminés en 1789[37]. Cette surélévation du projet initial se traduit par une disproportion, entre les grandes arcades (12,50 m) et les fenêtres hautes (19 m), proportions inverses de celles de la cathédrale d’Amiens (18,20 m et 13 m). contacter au : Le secrétariat de l’association est ouvert du lundi Le maître d’œuvre, Pierre Perrat, connu aussi par ses travaux à Toul et Verdun, fut également autorisé en 1386 à avoir sa sépulture dans la cathédrale. Vieille cité gauloise, Metz devient le siège d’un évêché au IIIe siècle. Les verrières de Roger Bissière rappellent les débuts de la création et notamment ce 4e jour où apparaissent les deux luminaires au firmament des cieux pour séparer le jour et la nuit. La chapelle des Évêques l'a été à son tour en 1895, alors que les travaux de démolition du portail de Blondel étaient décidés. En 1847, Charles-Paul du Coëtlosquet, député de la Moselle, critique les bâtiments construits selon les plans de Blondel contre la cathédrale. Les derniers ajouts de Blondel dont le style disconvient à l'idéal romantique de l'époque sont détruits en 1898 pour faire place à un portail de style néogothique inauguré en 1903 par l'empereur Guillaume II, sous la direction de l'architecte Paul Tornow. Elle comporte une grande rosace de 11 m de diamètre et fut créée en 1384 par Hermann de Münster (Münster, Westphalie, c.1330 - Metz, 1392). Cathédrale Saint Étienne de Metz: Visite payante de la crypte - consultez 2.790 avis de voyageurs, 2.537 photos, les meilleures offres et comparez les prix pour Metz, France sur Tripadvisor. Les autres sculptures du portail ont été refaites par l'équipe de sculpteurs dirigée par Auguste Dujardin. Les deux grandes statues sur la façade de l'ancien portail, sculptées en 1767 par Le Roy, se trouvent aujourd'hui à Saint-Avold : l'une au-dessus de la face avant de la basilique et l'autre au-dessus du portail d'entrée de l'église abbatiale Saint-Nabor[39]. On peut encore admirer la crypte de l’édifice ottonien, sous le chœur de la cathédrale. La plupart des cathédrales ayant une nef principale deux fois supérieure aux latérales. En 1959, Marc Chagall accepte de peindre les cartons de deux baies du déambulatoire nord avec pour sujets des épisodes de l’Ancien Testament. CATHÉDRALE SAINT ÉTIENNE de METZ. En effet, les tours de la Mutte et du Chapître ont été placées seulement à la troisième travée car il s'agissait en réalité de la limite occidentale de la cathédrale, la collégiale Notre-Dame-la-Ronde occupait alors les 3 premières travées (la séparation était assurée par un mur à l'intérieur de l'édifice et une importante différence de dénivelé) ; l'entrée à cette dernière se faisait essentiellement par un portail donnant sur la place Saint-Étienne. En 1671, lors de son passage à Metz,la fille de l'Electeur Palatin, Élisabeth-Charlotte de Bavière, abjure la religion protestante, reçoit la baptême puis épouse par procuration le frère du roi de France. Seuls les vitraux du tympan et des deux registres supérieurs sont de Théobald de Lixheim. Une troisième eut lieu en octobre 1442, garantie par un bombardier de la ville, maître Louis de Hamelle. Seule la nef ottonienne fut à cette époque détruite, jusqu’au niveau des fondations, le chevet et le transept, ainsi que Notre-Dame-la-Ronde, étant épargnés. ET FIST LE GRANT OZ DE CEANS Un timbre représentant un vitrail de la cathédrale de Metz, réalisé par Marc Chagall en 1963 est émis le 8 juillet 2002[84]. Il travaille d’abord à la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, siège d’un pèlerinage fréquenté, puis à la cathédrale de Metz dont il devient le verrier attitré de 1520 jusqu’à sa mort en 1541, mais il est employé également pour d’autres édifices de Lorraine. On note notamment la disparition d'un jubé baroque, présent sur des gravures, ayant remplacé le jubé médiéval après 1791. Cette tour, ainsi que la tour du Chapitre au Nord, est longtemps restée coiffée d’un colombier de bois. Le portail de la Vierge qui donnait accès à la collégiale Notre-Dame-la-Ronde, côté sud, a été caché et abîmé par le décor classique de Blondel et n'est réapparu qu'en 1860 et a été restauré à partir de 1880 par l'architecte Paul Tornow et le sculpteur Auguste Dujardin (1847-1921)[31]. Cathédrale Saint Étienne de Metz: visite de la crypte et des trésors - consultez 2 841 avis de voyageurs, 2 589 photos, les meilleures offres et comparez les prix pour Metz, France sur Tripadvisor. De 1871 à 1918, l'Alsace-Moselle fait partie de l'Empire allemand avec le statut de territoire d'Empire. Il souhaite que le portail de Blondel soit remplacé par une construction plus en rapport avec l'architecture de la cathédrale : « Espérons qu'un jour viendra où nous verrons l'absurde portail de Blondel disparaître et faire place à une œuvre conçue dans le style du Moyen Âge »[45]. Les couleurs, le bleu surnaturel, le vert cosmique, le rouge mystique et le jaune paradisiaque servent admirablement les baies vitrées. Celui-ci eut le privilège d’être inhumé à l’intérieur de la cathédrale. 2, place de Chambre La cathédrale en quelques chiffres Hauteur de la nef : 41,41 m. Hauteur de la tour de la Mutte : … En 1874, il a présenté un second portail prenant en considération le style gothique bourguignon du portail de la collégiale Notre-Dame-la-Ronde. Les fouilles de 1878-1881 et 1914-1915, dans le sol de la nef et du transept, mirent au jour ses fondations. Ce mobilier résulte d'un nouvel aménagement en 2006-2007, financé par la Fabrique et le Chapitre de la cathédrale. Nous vous souhaitons une agréable visite. La construction s’étalera sur trois siècles pour s’achever vers 1525. dans la galerie supérieure, huit saints : saint Antoine, saint Roch, un saint moine, saint Nicolas, saint Hubert, saint Michel, un saint moine avec un dragon, dans les quatre quadrilobes au-dessus : les, Auguste Prost, «Visite des monuments de Metz : cathédrale», dans, Victor Jacob (1826-1904), « Histoire de la tour et de la cloche de Mutte », dans, Amédée Boinet, Cathédrale Saint-Étienne, dans, Jean-Baptiste Pelt, « La cathédrale de Metz », dans, Eugène Voltz, « De quelques aspects de la cathédrale de Metz (1790-1870) », dans, Eugène Voltz, « Wilhelm Schmitz. Publié le 15 août 2012 ... Marqué avec Cathédrale de Metz, Chagal, Collégiale Notre-Dame-la-Rotonde, Crypte, Jacques Villons, Le Samedi Saint de 451, les hordes d'Attila, Notre-Dame-la-Ronde, Pierre Perrat, Vitraux | 3 commentaires. Son effigie, autrefois promenée dans la ville au cours des processions, se morfond dans la crypte de la cathédrale de Metz. seront confiées. Le 15 octobre 1657, il prêche un Panégyrique de sainte Thérèse, devant la reine Anne d’Autriche, à la suite de quoi il est nommé conseiller et prédicateur extraordinaire du roi. La cathédrale de Metz possède la plus grande surface (6496 m 2) de vitraux de France.Les plus anciens sont du XIII e siècle et les plus récents furent réalisés au XX e siècle. Le guetteur qui logeait au-dessus de la Mutte a réussi à sauver la tour[34]. Tous les jours de la semaine à la crypte, messe capitulaire 9h00 L’association s’occupe de l’accueil et des visites guidées, elle édite des guides en plusieurs langues, des dessins et diapositives[87],[88]. Parmi elles, il est difficile de manquer le Graoully, animal fantastique étroitement lié à l'histoire du christianisme à Metz. De 1874 à 1887, la restauration des piles et des arcs-boutants de la nef et du chevet complète la restauration des voûtes. reposer devers les innombrables tourelles et tourillons qui se dressent sur le ciel violet. Le bras nord du transept est achevé en 1504, avec la pose des vitraux de Théobald de Lixheim. Le transept, le chœur et le chevet de la cathédrale, reconstruit entre 1486 et 1520, témoignait encore d'un style ottonien du XIe siècle et était flanqué, selon la tradition rhénane, de deux tours qui étaient surnommées tour Charlemagne et tour de la Boule d'Or. En 1945, la cathédrale de Metz est représentée conjointement avec celle de Strasbourg sur un timbre commémorant la Libération de l’Alsace et de la Lorraine[83]. La cathédrale de Metz, guide officiel de l’œuvre de la cathédrale, 1970. Le Graoully (parfois écrit Graouli, Graouilly, Graouilli ou Graully) est un animal mythique à l'apparence d'un dragon, vivant dans l'arène de l'amphithéâtre de Metz, qui aurait dévasté la ville avant dêtre chassé par le saint Clément de Metz, premier évêque de la ville au IIIe siècle. En 1905, Tornow propose la surélévation de la tour par une flèche afin de retrouver une symétrie à la tour de la Mutte et d'élancer un peu plus cette tour qui, à la suite de la surélévation de la couverture de la nef paraissait plus petite. La statuette équestre dite de Charlemagne et conservée au musée du Louvre[73], provient du trésor de la cathédrale. Dans ces conditions ces deux vitraux irradient la lumière à l’image de la lune et du soleil grâce à ces deux ouvertures opposées de la cathédrale, l’une issue du tympan nord pour signifier le monde de la nuit et l’autre du tympan sud, pour celui du jour. Réouverture de la Crypte et du Trésor de la Cathédrale de Metz. Mais, une campagne de travaux menée entre 2009 et 2015 a permis de remettre en état le beffroi et la cloche et elle peut à nouveau sonner à la volée depuis le 26 juin 2015[50]. Et par conséquent toute la lecture des vitraux de cette cathédrale va pouvoir s’interpréter à partir de cette séparation initiale[66]. L’œuvre, d’une grande liberté, met à contribution toutes les ressources de la gravure et de la peinture sur verre. Cathédrale Saint Étienne de Metz: deuxième visite - consultez 2.846 avis de voyageurs, 2.595 photos, les meilleures offres et comparez les prix pour Metz, France sur Tripadvisor. Une partie des verrières des absides lui sont également attribuées bien que non signées. Le portail a été inauguré par Mgr Dupont des Loges, le jour de Pâques, le 5 avril 1885[42]. Boutique de la Cathédrale de Metz . Un architecte contesté de la cathédrale de Metz (1906-1919) », dans, Eugène Voltz, « Notre-Dame-la-Ronde et la cathédrale de Metz. Le soubassement des piédroits et des contreforts situés de part et d'autre sont sculptés en partie basse avec des draperies, et, au-dessus, une suite de compartiments en losanges à gauche, avec des figures fantastiques, en rectangles à droite, contenant des scènes historiées tirées de l'histoire de David, de l'impératrice Hélène, de sainte Marguerite et de saint Étienne. Sur la place d'Armes, avec de gauche à droite : la chapelle Notre-Dame-du-Carmel, la tour de la Mutte, et la chapelle du Saint-Sacrement. Les vitraux ont été restaurés en 1907-1910 par Geiges, de Fribourg. La nef, flanquée de bas-côtés, haute d’environ 20 mètres, s’ouvrait sur un transept saillant de même hauteur, long de 42 mètres, pour 12 mètres de large. Il accueille le siège de l’évêque et devient en quelque sorte la première cathédrale de Metz, à l’intérieur même de celle-ci. La cathédrale de Metz est non seulement la cathédrale de France ayant la plus grande surface vitrée, près de 6 500 m2, mais également celle qui présente les plus grandes verrières gothiques d’Europe. La flèche de la tour de la Mutte, qui était devenue la propriété de l'État en 1907, est refaite entre 1909 et 1911[40]. Certains tableaux d’Auguste Migette représentant la cathédrale de Metz sont visibles sur, « L’Œuvre de la cathédrale de Metz » dans, service territorial de l'Architecture et du Patrimoine, conservation régionale des monuments historiques, architecte en chef des monuments historiques, Plan par masse des nouveaux bâtiments et des nouvelles communications faites à Metz depuis 1764, Verrière occidentale de la cathédrale de Metz, architectes en chef des Monuments historiques, Plans supposés de l'ancienne cathédrale par l'historien Auguste Prost, Remarques sur les campagnes de construction de la cathédrale de Metz au, Candidature à l'UNESCO. La couleur enveloppe tout, le dessin et le sujet. Cette série débute avec l’arbre sec, symbole du candidat à l’initiation encore immergé dans le monde profane. Lors de l'édification du porche néogothique actuel au début du XXe siècle un projet de portail triple fut proposé mais rejeté car il n'adhérait pas assez à la façade inhabituelle de la cathédrale. Actuellement, le Graoully rode toujours à Metz. Plusieurs roses du XIIIe siècle ornent les dernières travées des bas-côtés sud et nord de la nef. Les trois premières travées de la nef de la cathédrale sont celles de Notre-Dame-la-Ronde dont l’axe est perpendiculaire à celui de Saint-Étienne et le visiteur attentif notera, selon les canons architecturaux gothiques, le portail principal de cette église au nord de la seconde travée, son abside et son maître-autel au sud de la seconde travée alors que la première et troisième travées servent de bas-côtés à cette curieuse « église dans l’église ». Le gothique lorrain est longtemps resté sensible à une influence rhénane, héritée du style roman rhénan, un style lui-même très inspiré par l'architecture ottonienne. Les voûtes ont été élevées par l’architecte Pierre Perrat (1340-1400). On trouve de manière quasi-permanente une sculpture du Graoully accroché en l'air dans la rue Taison, près de la cathédrale. Le projet envoyé à Berlin est approuvé par Guillaume II le 2 septembre 1895[47]. Le pignon occidental est repris pour augmenter son ornementation. Mais la Mutte se rompit encore, nécessitant l’intervention de maître Anthoine d’Estain, qui effectua une coulée en septembre 1443. Crypte. La cloche nommée La Mutte car elle ameutait la population, pèse onze tonnes et mesure 2,32 m de diamètre. Paul Tornow a écrit qu'il s'est inspiré des portails des églises Notre-Dame de Dijon, de Semur-en-Auxois et de Saint-Père-sous-Vézelay. Ce style local doit à la cathédrale Notre-Dame de Verdun son plan à deux chœurs et à des édifices comme la cathédrale Saint-Étienne de Toul ou la basilique Saint-Vincent de Metz leur "chevet lorrain" caractérisé par la présence de tours encadrant un chevet sans déambulatoire. Celui-ci sera reconstruit avant 1521, date de la pose des premiers vitraux de Valentin Bousch. La rose de la troisième travée nord de la nef provient du vitrail central du chœur de Notre-Dame-la-Ronde. Après 1918, le sculpteur l'a retouché et enlevé sa moustache, Une série de sculptures, dans l’entrée sud, représentant de petits personnages et des symboles, y est décrite comme révélatrice d’un parcours d’initiation des bâtisseurs de cathédrales et par extension des étapes de toute évolution spirituelle. Saint-Étienne de Metz et ses trésors restent pourtant méconnus dans le palmarès des édifices gothiques. L'incendie de la toiture, en 1877, va arrêter les projets sur la façade occidentale et ne reprennent qu'après la fin des travaux de réparation de la cathédrale suite à ce sinistre, en 1889. Un timbre représentant le portail de la cathédrale est émis en juin 2011[86]. Si sa construction s'étend sur trois siècles, à partir de 1220, la cathédrale présente une belle homogénéité de style puisque les critères stylistiques furent respectés à chaque campagne de construction. Son œuvre Réfutation du catéchisme du sieur Paul Ferry, ministre de la Religion Prétendue Réformée, le premier ouvrage publié par Bossuet et imprimé à Metz, en 1655[25], est le compte-rendu de ses conversations avec le pasteur de l’Église réformée de Metz[27]. La construction de celles-ci, de style gothique rayonnant, s’achève dans le premier tiers du XIVe siècle. À la différence de la tour de la Mutte, elle ne possède pas de flèche. Ce dernier a présenté un premier projet en 1875 qui se distingue des projets précédents par un portail unique. Sur la droite de ce paysage, en retrait vers la ville, la cathédrale profile à une bonne distance panoramique son architecture dentelée à l’infini. Contrairement à de nombreuses sources mal interprétées, et en dépit de la volonté de l’évêque Conrad de Scharfenberg l’édification de la cathédrale, dédiée à saint Étienne, n'est pas entreprise vers 1220, il s'agit en fait de confirmations de prébendes de la Cathédrale.

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