ISBN 0-8248-2923-9. Bien que la politique y joue un rôle, l'élément déclencheur semble cependant avoir été le comportement des officiers locaux. Au début de la guerre du Pacifique, l'Indochine sert de base à l'aviation japonaise pendant l'offensive contre la Malaisie et contre Singapour, et plus particulièrement lors de l'attaque du Prince of Wales et du Repulse[246]. La Banque de l'Indochine devient l'un des principaux réseaux bancaires française à l'étranger : banque de la Cochinchine et de l'Inde jusqu'en 1887, elle étend ensuite son action à la Nouvelle-Calédonie, puis au reste de l'Indochine, à Hong Kong, à la Chine, au Siam, à Singapour, et jusqu'à Djibouti[143]. Phạm Văn Đồng, représentant de la République démocratique du Vietnam — les communistes vietnamiens ont échoué à faire siéger leurs alliés du Pathet Lao et des Khmers issarak, l'URSS ne les ayant pas soutenus sur ce point — exige pour sa part l'indépendance des trois pays et le retrait des troupes étrangères. En attendant que la « solution Bảo Đại » puisse se concrétiser, les troupes françaises tentent de mettre le Việt Minh hors de combat. Les réformes ne sont finalement pas appliquées, mais cet épisode est le signe de la volonté des Français de renforcer leur contrôle sur le Cambodge. Les espoirs nés lors du retour de Bảo Đại sont très rapidement déçus : dans la première moitié des années 1930, alors que la Troisième République est confrontée à de nombreuses crises — notamment lors du 6 février 1934 — l'heure n'est pas aux réformes mais au maintien de l'ordre colonial[214],[215],[216]. Les Chinois investissent également le Laos, que les troupes d'occupation japonaises ont pourtant déjà évacué pour se réfugier en Thaïlande[316]. Il s'abstient ensuite de convoquer de nouvelles élections et peut alors négocier lui-même avec les Français, dont il tente d'obtenir qu'ils concrétisent leurs engagements[333],[356],[359]. Un mandarin de rang élevé est moins bien payé qu'un sous-brigadier des douanes français. Le 31 juillet 1898, afin que la colonie ne pèse plus sur les finances de la France, un budget général de l'Indochine est créé, réunissant les budgets particuliers de toutes les entités indochinoises[36], y compris le Laos[41], que Doumer unifie l'année suivante sur le plan administratif[37]. Le roi se considère ensuite comme prisonnier, et se trouve dès lors en conflit avec son Premier ministre, le prince Phetsarath Rattanavongsa, qui veut au contraire obtenir à la fois l'indépendance et l'unité du Laos[284],[285]. Les premiers royaumes : Funan et Tchen-la. Est-ce désirable ? Les compagnes autochtones des Européens constituent souvent — le cas est notamment fréquent chez les militaires — des intermédiaires privilégiées avec les populations locales, dont elles peuvent exposer les problèmes et transmettre les doléances[114]. Sous sa mandature, l'Indochine française adopte un mode de fonctionnement centraliste très « jacobin »[52], où l'administration est strictement hiérarchisée[53]. En outre, dans les années 1910, malgré l'importance des réalisations de Doumer, l'économie de l'Indochine française demeure moins dynamique que celles des possessions britanniques et néerlandaises en Asie[128]. L'amiral Decoux, tout en faisant de réels efforts pour développer l'éducation et l'économie de l'Union, mène avec zèle une politique fidèle aux mots d'ordre de la Révolution nationale : le portrait de Philippe Pétain et la propagande vichyste sont très présents au Cambodge comme dans le reste de l'Indochine[20],[21]. Le 11 janvier 1953, il dissout l'assemblée nationale jusqu'à nouvel ordre. D'emblée, le nouveau gouvernement s'oppose à la fois au roi et à la France. Rivière est tué le 19 mai ; sa mort permet alors à Ferry — à nouveau président du Conseil depuis le mois de février — d'obtenir à la chambre le vote des crédits nécessaires à une intervention au Tonkin. Le Japon obtient la possibilité de faire stationner 6 000 hommes au nord du Fleuve rouge, et la mise à disposition de trois aérodromes[233],[234]. À la même époque, le Cambodge compte trois millions d'habitants et le Laos un million, soit respectivement 13 et 4 % de la population totale. Le gouvernement Pétain, alors réfugié à Bordeaux, réagit en révoquant Catroux et en le remplaçant par l'amiral Jean Decoux. Des arrêtés attribuent alors au gouverneur français, en 1864 et 1867, une part importante des terres communales et surtout les territoires encore vierges des provinces de l'Ouest. Les investissements de capitaux français en Indochine fondent littéralement entre 1945 et 1954 — ils sont, selon les secteurs, divisés par deux, trois ou quatre — non seulement du fait de la guerre mais également en raison de la surestimation de la piastre qui les rend peu attractifs[391]. La guerre d'Indochine qui, malgré les campagnes du PCF, laisse encore l'opinion publique française assez indifférente — bien que son coût aille croissant, le conflit est lointain et ne concerne pas les appelés du contingent ; de surcroît, peu de Français vivent en Indochine — est à la veille d'un tournant capital[378]. Une cour de justice de l'Indochine ayant été mise en place pour juger des faits de collaboration, d'autres fonctionnaires et militaires français d'Indochine — dont certains viennent d'être libérés des camps japonais — sont également frappés par l'épuration[324]. À la fin 1947, la Thaïlande opère la rétrocession des provinces annexées en 1941[34]. Des conseils provinciaux (conseils d'arrondissements) élus par les notables locaux et présidés par les chefs d'arrondissement français sont formés dès 1882 en Cochinchine (arrêté du 12 mai 1882, confirmé par le décret du 5 mars 1889). Début 1939, le général Tsuchihashi est envoyé à Hanoï pour demander au Gouvernement général la limitation, voire l'arrêt, des ravitaillements en direction de la Chine ; il essuie cependant un refus[225]. Le 5 juin 1948, un nouvel accord est signé en baie d'Hạ Long par Xuân, en présence de Bảo Đại : la France accepte pour la première fois un texte qui inclut les mots d'« indépendance » et d'« unité », tandis que le Vietnam proclame son adhésion à l'Union française. Des liaisons aériennes entre Hanoï et Saïgon sont assurées à partir de janvier 1921[149]. En mai 1952, les Français estiment avoir suffisamment nettoyé la région du delta du Fleuve Rouge ; ils doivent cependant compter, pour obtenir un effet durable, sur la capacité du régime de Bảo Đại à entreprendre des réformes et prendre en charge l'administration. Le chef militaire sudiste, tombé en disgrâce auprès de Hô Chi Minh, est d'ailleurs tué en septembre 1951[396]. Ses successeurs héritent cependant d'une lourde tâche à achever[400],[402]. L'évacuation de la région de Cao Bằng, entamée début octobre, tourne à la déroute pour les Français : ayant échoué à reprendre Đông Khê, ils sont ensuite pilonnés sur la RC 4 et décident finalement d'évacuer Lạng Sơn en catastrophe, abandonnant à l'ennemi d'importants stocks d'armement. Contrairement à l'Algérie française où vivent, en 1954, un million d'Européens parmi neuf millions d'indigènes musulmans, l'Indochine n'est pas une colonie de peuplement mais pour l'essentiel une entité vouée à l'exploitation économique des ressources naturelles locales. Dans la société française en Indochine, la proportion de naissances issues d'union mixtes augmente par ailleurs fortement entre 1930 et 1940, passant d'un tiers à 46 %, en tenant uniquement compte des enfants légitimes ou reconnus à la naissance. Des initiatives venues aussi bien du Gouvernement général que de personnes privées, s'emploient, surtout pendant l'entre-deux-guerres, à soutenir l'artisanat d'art indigène, qui avait fortement décliné depuis le début de la période coloniale. En outre, Tâm échoue à contrecarrer l'influence des « sectes » (les Hòa Hảo et les caodaïstes, ainsi que les Bình Xuyên, dont le chef Bảy Viễn bénéficie de la protection de Bảo Đại qui lui accorde à la fois la direction d'un important casino et un grade de général)[414]. Timbres de collection de la Cote-D'Ivoire. Son Ngoc Thanh, dont le retour au pays a été autorisé fin 1951 par le roi et les Français, se tient tranquille quelques mois, puis reprend le maquis en mars 1952 et tente — sans grand succès, malgré le soutien des services secrets thaïlandais et peut-être celui des Américains — de s'imposer comme chef de la mouvance indépendantiste. La pression fiscale demeure très importante[126] et les taxes ont même tendance à se multiplier pour soutenir la politique de grands travaux. Entre 1925 et 1929, le Thanh Nien accueille en Chine environ 300 Annamites, qui suivent une formation politique et repartent ensuite en Indochine pour y animer des cellules clandestines[199]. Catroux tente d'obtenir le soutien diplomatique des États-Unis et du Royaume-Uni, mais les Américains veulent éviter des tensions supplémentaires avec le Japon et les Britanniques, occupés par le conflit avec l'Allemagne, préfèrent céder de leur côté aux demandes japonaises. Tout en tenant un rôle dans la société indochinoise, ils sont cependant trop peu nombreux pour peser durablement sur la démographie locale, et sont amenés à terme à se fondre dans les communautés française ou asiatiques[97]. La police, la gendarmerie et la justice françaises implantent leurs services dans la colonie. Le siège de Tourane se déroule dans des conditions difficiles : les Vietnamiens font traîner les pourparlers, le soutien escompté de la part des populations locales ne se matérialise pas et les assiégeants sont décimés par le climat et les maladies. En août, un accord est trouvé sur le transfert des derniers pouvoirs en matière de police et de justice. Ils diffusent en outre une propagande panasiatique à la gloire du Japon, présenté comme le libérateur de la « Grande Asie orientale » ; des bonzes japonais viennent prêcher l'unification des sectes vietnamiennes contre les colonisateurs, et certains officiers nippons, excédés de devoir continuer à composer avec les Français, multiplient les provocations. Un traité allant dans le sens des demandes annamites est signé en juillet 1864, mais une campagne, menée à Paris par les coloniaux et l'opposition républicaine, et à Saïgon par la marine et les milieux d'affaires, pousse Napoléon III à revenir sur sa décision : le traité n'est finalement pas ratifié. Sur le plan sociétal, la colonisation s'accompagne au XXe siècle d'importants changements du point de vue des mœurs, au moins en ce qui concerne les classes supérieures annamites. Les étudiants y sont en majorité vietnamiens et français, avec quelques Khmers et Lao[155]. En dépit du développement de son économie et de la modernisation de ses infrastructures, l'Indochine ne bénéficie pas d'un effort comparable pour améliorer le sort de populations locales. Les Japonais achèvent quant à eux de quitter l'Indochine en mai-juin 1946 ; une partie de leur armement est récupéré par le Việt Minh, que rejoignent certains de leurs anciens supplétifs, mais aussi des déserteurs de l'armée japonaise[330]. Le camp belliciste à la cour de Pékin prend le dessus et dénonce l'accord de Tientsin, relançant la guerre franco-chinoise. Les troupes Việt Minh auront quelques mois pour évacuer le Laos et le Cambodge ; des élections libres devront se tenir en 1955 dans les deux royaumes et en 1956 au Vietnam, sous contrôle international, en vue d'une réunification[442]. Si Alain Forest a sous-titré un de ses livres sur le sujet « histoire d’une colonisation sans heurts », l’ouvrage en lui-même s'attache à démontrer les limites de cette idée reçue[64],[65]. Le soir du 9 mars 1945, l'amiral Decoux reçoit l'ambassadeur japonais, qui lui présente alors un ultimatum exigeant que les forces françaises soient placées sous commandement nippon. En effet, le conflit s'internationalise et devient un « front chaud » de la guerre froide : au contexte de décolonisation de l'Asie (Philippines, Inde, Pakistan, Birmanie, Indonésie...) s'ajoute désormais celui de la montée du communisme, avec les soulèvements en Malaisie et en Birmanie, la guérilla des Huks aux Philippines et enfin la guerre de Corée, qui éclate en juin 1950[379],[380]. À Hanoï et Haïphong, les maires sont désignés par l'administration[69]. Des plans de résistance sont échafaudés, mais les troupes d'Indochine, qui stationnent depuis six ans ou plus dans la colonie, sont à la fois usées et trop mal équipées pour faire face aux Japonais. Le Cambodge est intégré en 1887 à l'Indochine française lors de la création de cette dernière. Elle contribue également — car très utilisée par les indigènes — à unifier l'espace national, notamment dans le cas du Vietnam[143]. La Marine française — qui y voit par ailleurs une occasion de favoriser son développement — souligne notamment l'intérêt stratégique que présenterait la ville côtière de Tourane (actuelle Đà Nẵng) pour s'implanter en Extrême-Orient, en profitant du déclin de la puissance de la Chine impériale pour s'attaquer à son vassal annamite. L'Indochine a d'importants échanges extérieurs : la Cochinchine est notamment le principal fournisseur de riz de la Chine du Sud, où elle exporte également de nombreux articles traditionnels (parapluies, faïences, tissus de soie, objets de culte…). Le 12 septembre, les troupes britanniques et indiennes commandées par le général Douglas Gracey — 1 800 hommes environ, accompagnés de quelques Français du Corps Léger d'Intervention — commencent à débarquer à Saïgon, avec pour mission de désarmer les 60 000 Japonais présents dans la colonie. Mais Hô, qui juge les conditions des Français trop restrictives, rejette cette proposition. Si les États-Unis s'abstiennent pour le moment d'envoyer leurs troupes, ils sont cependant de plus en plus inquiets de la tournure des évènements en Indochine où ils constatent que leur aide financière n'a pas suffi à empêcher les communistes de prendre le dessus. La nomination de Pignon, ancien collaborateur de d'Argenlieu, est cependant le signe d'une nette « droitisation » du gouvernement français sur les questions indochinoises. Les Prakas viennent pour leur part d’un ministre et concerne son domaine d'activité alors que le Deka n’a qu’une valeur locale (province, district, commune…)[58]. Simultanément, des bombes sont lancées à Hanoï sur des commissariats, des casernes et le bâtiment de la Sûreté, tandis que plusieurs autres tentatives d'insurrection ont lieu. L'administration coloniale et le gouvernement Blum prennent vite conscience de la gravité de la situation et de l'urgence des réformes. Ce dernier, qui revendique dès lors le trône, apporte aux indépendantistes la légitimité monarchique. En 1945, l'Empire du Japon, dont la situation est critique dans la guerre du Pacifique, souhaite éviter une incursion Alliée sur le territoire de l'Indochine française. Cambodge (2) 1953: 1969 sold to Sun Line, Piraeus (Holland America Line subsidiary) renamed Stella V, later Stella Solaris. Les Français sont inquiets de voir le Parti démocrate — dont certains cadres sont liés aux Khmers issarak — arriver au pouvoir, mais la mort de Youtevong, dès juillet 1947, laisse les nationalistes cambodgiens désemparés et redonne du champ à Sihanouk. Le 1er mai, le mouvement compte ses premiers morts quand plusieurs grévistes sont tués à Vinh par la Garde indigène ; agitations, manifestations et marches de paysans se succèdent pendant tout l'été[203],[204],[206]. Des conventions annexes lui accordent ensuite les compétences militaires et judiciaires, ainsi qu'une entière souveraineté diplomatique. Le prince Sisowath Monireth prend le poste de premier ministre et le général Marcel Alessandri, revenu de Chine après avoir réchappé du coup de force japonais, celui de commissaire de France à Phnom Penh. Les pavillons des pays indochinois sont particulièrement appréciés lors de l'exposition coloniale de 1931[212]. Ils présentent ce projet de conquête comme une volonté d'émancipation des peuples asiatiques du joug colonial et, outre le prince Cường Để qu'ils continuent d'héberger sur leur sol, entretiennent des contacts avec des groupes nationalistes, dont la secte caodaïste[226]. Mais, malgré les difficultés que rencontrent les colonisateurs, ils peuvent compter sur le soutien des populations chrétiennes qui sont victimes de massacres commis par les insurgés. Le Cambodge durant la Seconde Guerre mondiale, L'après-guerre et la marche vers l'indépendance, Représentants du Protectorat au Cambodge (1863-1885), Commissaires de la République au Cambodge (1945-1953), « au sein de l'Union française, un statut au moins équivalent à celui de l', « interdit aux fonctionnaires de l’ordre judiciaire de s’immiscer dans les matières relevant de la compétence des autorités administratives », « des conflits et des contestations surgies en l’absence d’une infraction légale à l’occasion des actes du gouvernement cambodgien », « institut indigène d’étude du bouddhisme du petit véhicule », « mettre à disposition du clergé des méthodes pratiques de pédagogie susceptibles de permettre la rénovation de l’enseignement », Digithèque de matériaux juridiques et politiques, , « French Policy under Louis Napoleon 1848-1853 », « Piraterie et contestations populaires », (« In search of independence 1945 - 1950 »). De nombreux hôpitaux, dispensaires et infirmeries sont créés[147], et des campagnes de vaccination massives, qui permettent de réduire radicalement les effets des épidémies. Les Français parviennent à s'emparer des bases rebelles et à reprendre le contrôle du Nord Tonkin, mais Hô Chi Minh et son entourage leur échappent[369]. Cette tuerie, dont la rumeur attribue la responsabilité au Việt Minh — mais qui semble plutôt avoir été l'œuvre des Bình Xuyên — marque profondément l'opinion, d'une manière comparable à ce que représentera plus tard le massacre de Philippeville pendant la guerre d'Algérie[321],[322],[323],[j]. Au Cambodge, les Français, craignant une intensification des combats, acceptent à l'automne de céder aux demandes de Sihanouk. Le 29 juillet 1941, les accords signés par l'amiral Darlan et l'ambassadeur Kato permettent aux troupes japonaises de s'installer en Cochinchine et au Cambodge, dont elles utilisent les pistes d'aviation pour l'invasion de la Malaisie britannique à la fin de l'année[18]. Une convention militaire doit définir les modalités de l'application de l'accord : Decoux tentant d'en retarder la signature, les Japonais posent un nouvel ultimatum, en menaçant de faire forcer le passage par leur Armée du Guangdong. Une révolte de type « millénariste », menée par un bonze défroqué, Ang Snguon, éclate en 1905 dans la province de Stoeng Treng. L'idée de supprimer la monarchie annamite revient à plusieurs reprises, mais les Français ne s'y résolvent jamais, du fait de l'impossibilité de remplacer la structure mandarinale, et parce que le protectorat s'avère le mode de gestion le plus économique[62]. Mais, en raison de laborieuses négociations avec la Chine sur la délimitation du territoire, la convention de cession à bail n'est ratifiée que le 19 février 1900 ; le territoire est alors rattaché administrativement au protectorat du Tonkin, pour passer plus tard sous l'autorité directe du Gouvernement général de l'Indochine. Le commissaire de la République Imfeld et ses collaborateurs sont contraints de se réfugier en Thaïlande[342]. Mais les milieux traditionalistes et l'administration du protectorat s'opposent conjointement à ces désirs de réformes. Nguyễn Văn Tường se soumet, mais Tôn Thất Thuyết s'enfuit avec Hàm Nghi, ce qui marque le début d'un mouvement de résistance baptisé le Cần Vương (« soutien au roi »), réunissant lettrés et gens du peuple[30]. Au Vietnam, l'armée française se retire le 11 octobre de Hanoï, qu'elle laisse aux forces de Hô Chi Minh ; les derniers militaires français s'embarquent à Haïphong le 15 mai 1955.

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