: L'expulsion des Morisques d'Espagne (en espagnol : Expulsión de los moriscos, en catalan : Expulsió dels moriscos) est une expulsion promulguée par le roi Philippe III 79-82. Le 22 septembre 1609, à l'initiative de son ministre et favori le duc de Lerma, le roi d'Espagne Philippe III de Habsbourg signe un … Goytisolo Juan, Ben Salem Abdelatif. D'autres rebellions ont lieu comme dans les régions de La Marina Alta[33]. Les débats sur la conversion, puis l’expulsion des Morisques d’Espagne tentaient d’évaluer le danger qu’ils pouvaient représenter. Marquant la fin d’une présence millénaire et d’une culture épanouie sur le sol ibérique, elle entraîne une diaspora massive remodelant considérablement le visage des communautés juives du bassin méditerranéen et d’une partie de l’Europe occidentale, un développement majeur de la Kabbale et d’un phénomène inédit, le marranisme, dont les ramifications philosophiques contribueront à la modernisation de l’Europe et de ses idéaux. Le 9 Av 5252 (1492) par Nissan Mindel. ... des musulmans d’Espagne et du Portugal étaient en fait originaire du pays. Les derniers Morisques à partir vers le Maroc en 1614 rejoignent les Hornacheros, morisques de Hornachos en Estrémadure, installés à Rabat depuis la deuxième moitié du XVIe siècle, sous le règne du sultan saadien Abu Marwan Abd al-Malik[34]. Pour cette raison, on offre aux populations morisques une première possibilité de quitter volontairement le pays, avec le droit d'emporter leurs biens les plus précieux et tout ce qu'ils sont susceptibles de pouvoir vendre. Cette idée n'est cependant pas nécessairement majoritaire en Espagne, où nombreux sont ceux qui considèrent avec méfiance la perte de moyens humains que suppose une telle expulsion. Une loi de 1924 permet d’accorder la nationalité espagnole aux descendants d’expulsés espagnols mais exige qu’ils renoncent à leur autre nationalité et résident en Espagne[12]. Environ 30 000 personnes ont quitté le port d'Alicante, 50 000 celui de Denia, 18 000 celui del Grao de Valencia, 15 000 celui de Vinaroz et 6000 celui de Moncófar, soit au total, environ 120 000 Morisques expulsés par voie maritime, sans compter ceux qui le sont par voie terrestre[25]. Il convient de signaler, qu'en 1992, le Roi d'Espagne a présenté les excuses de l’État aux descendants séfarades des Juifs expulsés d'Espagne en 1492, dite « année cruciale » où pour leur part, les Maures ont dû être convertis de force[57], soit 124 ans avant leur expulsion[58],[59],[60]. La nouvelle loi abandonne les contraintes de la loi de 1924 et envisage qu'ils deviennent bi-nationaux et vivent ailleurs. Les sources contemporaines de l'expulsion indiquent un nombre d'exilés variant entre 40 000 et 100 000[9],[4]. Selon Bernard Lugan, les Morisques ont été essentiellement expulsés vers le Maroc[38]. Il s'agit là de la dernière des grandes expulsions des minorités religieuses qui ait été effectuée en Europe occidentale, jusqu'à l'époque contemporaine qui vit à nouveau des déplacements massifs de populations. Des milliers de Juifs embarquent sur les routes de l'exil qui les mènent d'abord au Portugal (lequel les expulsera aussi en 1497), dans l'empire ottoman, aux pays du Maghreb, aux Provinces-Unis, en Italie, etc. « The majority of those permanently expelled settling in the Maghreb or Barbary Coast, especially in Oran, Tunis, Tlemcen, Tetuán, Rabat and Salé. pp. Au début de 1610, a lieu l'expulsion des Morisques aragonais, suivie de celle des Morisques catalans en septembre. Les Juifs n'ayant plus raison légale d'être ou d'observer leur culte, toutes les synagogues sont converties en églises comme l'avait déjà été celle de Tolède devenue église Santa Maria la Blanca du temps des « pogroms » de 1391 et 1411[7],[8]. Pour le cardinal Richelieu, l'expulsion des morisques fut « la proposition la plus audacieuse et la plus barbare dont fasse mention l'histoire de tous les siècles passés »[52]. Dans la Couronne d'Aragon, et en particulier dans le royaume de Valence, il en est tout autrement : certaines comarques du nord de la région d'Alicante perdent presque l'intégralité de leur population. Trente ans plus tard, près de la moitié des plus de 400 localités qu'avaient occupées les Morisques restaient abandonnées malgré la migration forcée de milliers de familles chrétiennes du royaume[47] : Aragonais, Catalans, Majorquains ainsi que quelques Castillans et Français vinrent pour tenter de combler ce vide. Quant à l'analyse de ADN mitochondrial, le marqueur U6, assez commun dans le Nord-Ouest de l'Afrique, existe dans la péninsule à des niveaux bien plus élevés que dans le reste du continent[50]. Les morisques sont les descendants des musulmans d’Espagne convertis de force au catholicisme. Expulsion des Juifs d'Espagne, Emilio Sala y Francés, 1889 : Torquemada offre aux rois catholiques l'édit d'expulsion des Juifs d'Espagne contre leur signature Cependant, il sait aussi que, à la suite de la mort de l’antipape Benoît XIII, en 1423, les Juifs ont pu restaurer partiellement leur statut ; il pense, ainsi qu’Abraham Senior, pouvoir protéger les Juifs en aidant au mieux les souverains dans leur guerre contre les Maures qui a laissé leur caisse vide. L’invasion arabe de 711 change le cours de l’histoire d’Espagne. L'aristocratie valencienne se réunit avec des représentants du gouvernement pour protester contre l'expulsion qui suppose une diminution significative de ses revenus, mais l'opposition faiblit avec la promesse de récupérer une part des propriétés terriennes des Morisques[24]. ». Il est décidé de commencer par Valence, la zone la plus concernée par la mesure ; les préparatifs sont menés dans le plus grand secret. L ’expulsion des Juifs d’Espagne en 1492 (en hébreu : גירוש ספרד, translittération : gueroush Sefarad) est l’un des événements majeurs de l’histoire juive. De façon générale, on entend par morisque le musulman resté dans la péninsule après la Reconquête et converti au catholicisme, de gré ou de force . Au bout de nombreuses années, la solution a été trouvée : il fallait les expulser ! L'auteur écrit avoir relevé de nombreuses preuves établissant des connivences en vue de soulèvements. Bien que ses plans soient partiellement couronnés de succès avec la conversion d’un grand nombre de Juifs dont celles du rabbin octogénaire Abraham Senior[3] et d’autres notables juifs menées en grande pompe, la majorité des Juifs choisissent l’exil[4]. Certains se convertirent à cause de la situation, et restèrent, mais très peu, et leurs rabbins ne cessaient de les encourager : ils faisaient chanter les femmes et les jeunes gens et leur faisaient jouer du tambourin pour réconforter la foule, et c’est ainsi qu’ils partirent de Castille.». L’expulsion des Juifs de la péninsule ibérique s’inscrit dans la rechristianisation de celle-ci (Reconquista) entreprise par les souverains espagnols. Isabelle, encouragée par son confesseur Tomas de Torquemada (de famille d'origine juive), table sur une conversion massive de Juifs profondément attachés à leur patrie. À tout cela s'ajoute un taux de croissance démographique nettement supérieur à celui des chrétiens[13]. » « Expulsés » comme tant d’autres minorités religieuses avant eux mais cette expulsion fut la dernière en Europe occidentale avant l’époque contemporaine. Accessoirement, il propose que soient gardés dans le royaume les Morisque qui pourraient servir dans les galères ou au travail dans les mines d'Almaden[20]. Comme les Espagnols menaient des guerres en Amérique et se sentaient menacés par les raids des Turcs le long des côtes espagnoles ainsi que par deux révoltes morisques au cours du siècle qui a suivi la mise hors la loi de l'Islam en Espagne, il semble que les expulsions aient été une réaction à un problème interne de l'Empire espagnol[1]. On permet à ces derniers de prendre tout ce qu'ils peuvent emporter mais leurs maisons et terrains sont octroyés à leurs seigneurs ; ils sont menacés de la peine de mort en cas d'incendie ou de destruction avant le transfert des biens. Bon nombre d'ecclésiastiques défendent la possibilité de laisser du temps, une option soutenue en partie par Rome, car ils considèrent qu'une conversion totale exige un contact prolongé avec les croyances et la société chrétienne. L’Espagne fait ainsi un grand-écart historique après n’avoir aboli qu’en 1967 le décret de l'Alhambra de 1492 qui permettait l'expulsion des juifs d'Espagne. L'expulsion des juifs et des musulmans hors de la péninsule ibérique (1492-1610) - Mohamed El Mazouni. Ils se trouvent concentrés dans les royaumes de la Couronne d'Aragon, où ils représentent près de 20 % de la population ; ce chiffre s'éleve à près de 40 % dans le pays valencien[13],[14]. Les Maures sont pardonnés. Les chefs des insurgés sont assassinés l’un après l’autre. Entre 1609 et avril 1614, environ trois cent mille morisques sont expulsés des Royaumes d'Espagne vers l'Afrique du Nord et vers la France, étape vers les pays musulmans. Par les différents efforts de report, la date effective d'application du décret se fixe le 2 août 1492, qui correspond au 9 Ab 5252 dans le calendrier hébraïque - le 9 Ab étant déjà depuis l'antiquité, un jour de deuil et de jeûne pour les Juifs, en commémoration des destructions des Temples de Jérusalem. Il y en eut qui furent consumées par la peste et par la faim. Expulsion des Juifs d'Espagne, Emilio Sala y Francés, 1889 : Torquemada offre aux rois catholiques l'édit d'expulsion des Juifs d'Espagne contre leur signature Selon une étude publiée en décembre 2008 dans l'American Journal of Human Genetics, 19,8 % des habitants actuels de la péninsule Ibérique ont un ADN partiellement issu du Proche-Orient et 10,6 % ayant un ADN reflétant des ancêtres d'Afrique du Nord[51]. Ainsi, la Couronne tentera « de justifier l’expulsion en se fondant sur le danger imminent que les morisques représentaient pour la république »[19]. Le 9 avril 1609 est rédigé le décret ordonnant l'expulsion des Morisques, en dépit des problèmes que son application peut poser pour des motifs démographiques. Pour conclure sans la conversion forcé des musulmans et l'expulsion, on aurait eu 50% de musulman en Espagne. A Valence, il n'y a pas de réaction de pitié envers les Maures comme celles qui ont lieu dans la couronne de Castille[26]. L'expulsion des Morisques d'Espagne (en espagnol : Expulsión de los moriscos, en catalan : Expulsió dels moriscos) est une expulsion promulguée par le roi Philippe III d'Espagne le 9 avril 1609 qui signifie l'abandon des territoires espagnols par les Morisques, descendants des populations musulmanes converties au christianisme par le décret des rois catholiques du 14 février 1502. Les estimations chiffrées concernant l'ampleur de l'expulsion et des conversions sont très variables et sujettes à controverse. Et celui de la pureté de l'Espagne l'expulsion des juifs - avant celle des moriscos (musulmans convertis) à partir de 1609 -, qui, grâce à l'argent récolté par le rabbin Abraham Senior ou. 85 relations. L’exode des Sépharades Les historiens estiment à environ 200 000 personnes le nombre de ceux qui partirent (notamment en Turquie, en Afrique du Nord, au Portugal et dans le sud de la France). La dégradation des conditions de vie des chrétiens les conduit à considérer avec défiance celles des Morisques. L'expulsion des Morisques d'Espagne est une expulsion promulguée par le roi Philippe III d'Espagne le qui signifie l'abandon des territoires espagnols par les Morisques, descendants des populations musulmanes converties au christianisme par le décret des rois catholiques du. Le décret de l’Alhambra est l'édit d’expulsion des Juifs, signé le 31 mars 1492 par les Rois catholiques à l’Alhambra de Grenade, trois mois après la prise de cette ville aux musulmans.Motivé par la volonté de christianiser totalement les Espagnes médiévales en prélude à leur unification, il entraîne, quatre mois plus tard, l’expulsion des Juifs d’Espagne. Expulsion des Morisques au port de Dénia.. Scholie Henri Torné-Chavigny. Les Morisques étaient les descendants des musulmans d’Al Andalus, restés en Espagne après la chute de Grenade en 1492. Les Morisques sont les descendants de la population musulmane d'Espagne qui s'est convertie au christianisme par contrainte ou par décret royal au début du XVIe siècle. La région dut faire face à un immense vide démographique. À la fin du XVIIIe siècle, l'Islam et l'identité morisque indigènes étaient considérés comme éteints en Espagne[10]. Malgré ses efforts, Abravanel ne peut que repousser très provisoirement la publication du décret de l’Alhambra, signé par les monarques le 31 mars 1492. Disputatio et coercition. A la fin du mois de juillet 1492, les derniers juifs qui refusent de se convertir quittent l’Espagne. Read Wikipedia in Modernized UI. Expulsion des juifs d'Espagne Le samedi 31 mars 1492, la reine Isabelle de Castille et son mari Ferdinand d'Aragon signent un édit par lequel ils laissent aux juifs d'Espagne jusqu'au 31 … Selon le frère Jaime Bleda, les Morisques débarqués sur les côtes maghrébines ont eu droit à un accueil sanglant de la part des autochtones. (...) La noblesse aragonaise et valencienne est quant à elle partisane de laisser la situation en l'état : ils sont en effet ceux qui profitent le plus de cet état de fait, particulièrement en termes de main d'œuvre pour leurs terres. Goytisolo Juan, Ben Salem Abdelatif. Le royaume d'Aragon était, après Valence, la partie de la péninsule où le taux d'expulsion des morisques était le plus élevé et il en a subi les conséquences aussi désastreuses que Valence, selon Henri Lapeyre[7]. Ils marchaient le long des routes et à travers champs dans des conditions très dures et aventureuses, les uns tombant, les autres se relevant, certains mourant, certains naissant, certains devenant malades, de sorte qu’il n’y avait pas de chrétien qui n’eût pitié d’eux, et où ils allaient, on les invitait à se faire baptiser. ^ § 12 D’après les historiens, au moins un dirigeant d’Espagne a profité de la confiscation des biens des morisques pour s’enrichir. On estime entre 100 000 et 150 … Ce qu'on dit c'est simplement que les populations Morisques au moment de l'expulsion étaient d'un point de vue génétique issues du métissage entre les descendants des envahisseurs musulmans (composante fondamentale puisque c'est par cet héritage culturel que les Morisques se définissent) et le reste des composants de la population espagnole. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. l’expulsion des morisques, ces musulmans convertis de force au catholicisme lors de la prise de Grenade, en 1492, la même année où les juifs étaient chassés du pays. Par exemple, le choc démographique occasionné est négligeable comparé au demi-million de victimes de la grande peste de 1598-1602. Dans son Don Quichotte, Miguel de Cervantès résume l'impression des morisques à travers le personnage de Ricote, ancien voisin de Sancho Pança, revenu clandestinement en Espagne et qui lui dit : « Où que nous soyons nous pleurons l'Espagne où nous sommes nés et qui est notre patrie naturelle ; nulle part nous ne trouvons l'accueil dont nous aurions besoin dans notre malheur, en Berbérie et partout en Afrique où nous espérions être reçus, accueillis et entourés, c'est là-bas où on nous offense et nous maltraite le plus... Bien que je ne sois pas aussi chrétien que ma femme et ma fille, je suis plus chrétien que maure... »[31],[32]. Expulsion des Morisques d'Espagne. Après avoir commencé récemment un curieux coming out communautaire, l’Espagne a adopté en juin 2015 une loi sectaire qui permet aux seuls descendants des juifs séfarades expulsés d’Espagne en 1492, d’obtenir […] Des créatures infortunées mouraient de désespoir pendant leur route : les musulmans en éventrèrent pour extraire de leurs entrailles l'or qu'elles avaient avalé pour le cacher. Le processus d'expulsion dans l'ensemble du royaume espagnol se prolonge jusqu'en 1614[2]. Ce marqueur génétique est pratiquement absent de l'autre côté des Pyrénées. Bien que les premières estimations du nombre d'expulsés, comme celles d'Henri Lapeyre (1959), se situent entre 275 000 et 300 000[3] morisques (soit 4 % de la population espagnole totale), l'ampleur et le succès réel de l'ordre d'expulsion pour purger l'Espagne de ses morisques ont été de plus en plus contestés par les historiens modernes, à commencer par les études fondamentales de François Martinez (1999) et Trevor J. Dadson (2007). 1568-1571 : Révolte des morisques de Grenade (aussi appelée « Guerre des Alpujarras », du nom de la chaîne de montagnes où se concentraient les révoltés). Ils étaient, pour être plus précis, aussi autochtones que les peuples qui deviendront connus en tant que Castillans, Catalans et Portugais. L'expulsion des Morisques d'Espagne est une expulsion promulguée par le roi Philippe III d'Espagne le qui signifie l'abandon des territoires espagnols par les Morisques, descendants des populations musulmanes converties au christianisme par le décret des rois catholiques du. Enfin, en 1570, la paix est conclue avec le chef de la rébellion. Roman subtil et puissant, « L'Expulsion » est d'une incroyable actualité. L’expulsion douloureuse de musulmans d’Espagne avait alors été poursuivie par une autre, française, précédée par une décision royale. Les Juifs ont peu de temps pour liquider leurs affaires et ne pouvant emporter que des lettres de change dans leur fuite, autant dire que tout se fait dans la précipitation et à perte. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ceux qui ont évité l'expulsion ou qui ont réussi à rentrer en Espagne se sont fondus dans la culture dominante[9]. Maurice Kriegel, “La prise d’une décision: l’expulsion des Juifs d’Espagne en 1492,” in Ron Barkai, ed., Chrétiens, Musulmans et Juifs dans l’Espagne médiévale: De la convergence à l’expulsion … Au cinq-centième anniversaire de l'édit d'expulsion, le 31 mars 1992, le roi Juan Carlos et la reine Sophie sont reçus officiellement à la synagogue de Madrid, en présence du président d'Israël, Haïm Herzog, où le roi évoque « la réconciliation historique entre le peuple juif et le peuple d'Espagne »[13]. Youssef Elidrissi, « Les racines de l'exclusion », Spanish Inquisition left genetic legacy in Iberia. Il y aurait eu entre 300 000[11] et 400 000 Morisques[12] en Espagne, sur un total d'approximativement 8,5 millions d'habitants. Les juifs s'en allèrent où le vent les poussa, en Afrique, en Asie, en Grèce et en Turquie. L’expulsion des Morisques d’Espagne sur ordre du roi Philippe III, qui a débuté en 1609 et s’est terminée quatre ans plus tard, a été vue à l’époque comme une œuvre de salubrité publique contre une « race rebelle et perverse ». A leur sortie du territoire, ils sont aussi fouillés. Nous sommes en Andalousie à la fin du XVIe siècle. D'autres naufragèrent sans pouvoir atteindre les plages de la Berbérie. D'autres encore vendues comme esclaves dans le port de Gènes et les villes soumises à son obéissance. L'opinion publique est donc particulièrement divisée, entre ceux qui pensent que l'on doit encore laisser du temps pour mener à bien l'évangélisation des Morisques, ceux qui pensent que l'on doit continuer à se montrer tolérants avec eux et ceux qui défendent leur expulsion. L'expulsion des morisques, l'histoire qui dérange. 79-82. La péninsule Ibérique montre une présence significative de l'haplogroupe du chromosome Y E-M81, d'origine berbère. Many travelled overland to France, but after the assassination of Henry of Navarre by Ravaillac in May 1610, they were forced to emigrate to Italy, Sicily or Constantinople. ». pouvons dire l'historiographie occidentale - présentait l'expulsion des morisques d'Espagne comme celle d'un corps étranger. On note vers la même époque une radicalisation dans le mode de pensée de nombreux gouvernants, après l'échec de la lutte contre le protestantisme aux Pays-Bas. La conversion forcée des derniers musulmans d’Espagne a commencé avec les rescapés du Royaume de Grenade à partir de 1499 sous l’impulsion de Jimènes de Cisneros, en contradiction avec les capitulations signées entre Boabdil d’une part, Ferdinand et Isabelle de l’autre. Le curé de Los Palacios, Andres Bernaldez, est un témoin oculaire qui relate cet exode « comme le déplacement d’une marée humaine, dans la détresse et la confusion »[5],[6] : « Ils quittèrent leur pays natal, petits et grands, vieillards et enfants, à pied ou juchés sur des ânes et autres montures, en charrettes… et chacun se dirigea vers le port où il devait se rendre. De façon générale, les terres riches (souvent proches du littoral) et les centres urbains de ces royaumes sont majoritairement chrétiens, tandis que les Morisques occupent une grande partie des terres intérieures, pauvres et montagneuses, et se concentrent dans les faubourgs urbains[14],[13]. L’expulsion douloureuse de musulmans d’Espagne avait alors été poursuivie par une autre, française, précédée par une décision royale. Forts de leur victoire, les Rois catholiques décrètent en mars 1492 l’expulsion des juifs d’Espagne, adultes et enfants, dans un délai de trois mois.

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